« Zéro artificialisation nette » en aménagement : compter et conter la nature en ville pour changer les pratiques ?

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22 décembre 2023

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Taoufik Souami, « « Zéro artificialisation nette » en aménagement : compter et conter la nature en ville pour changer les pratiques ? », Développement durable et territoires, ID : 10670/1.78n3b2


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Pour expliquer la place de la nature dans les villes, nombre de recherches situent l’analyse à un niveau macrosocial (lois, programmes nationaux…) et soulignent la prédominance de sa marchandisation. L’analyse en France du Zéro artificialisation nette (ZAN), tel que saisi par le monde de l’aménagement, indique que la nature y est « travaillée » au niveau social intermédiaire (associations et réseaux professionnels…) et aux niveaux individuel et local (opérations, aménageurs…). À ces deux niveaux, les récits pluriels et concurrents des acteurs de l’aménagement tentent de donner sens au ZAN. Ils adoptent le registre de la quantification et de la comptabilisation des surfaces pour faciliter la mise en commun de sens partageables, dans un monde social hétéroclite. Ces sens ne sont pas enfermés dans des carcans économiques. Les sens recherchés sont aussi matériels, techniques et scientifiques. Ils activent, autour de la construction de récits, la transformation des pratiques d’aménagement autant que les cadres législatifs et politiques de l’urbanisme.

To explain the place of nature in cities, many researches focus at the macro-social level (laws, national programs, etc.) and underline the predominance of its commodification. The analysis of the Zero Artificialization of Soil (ZAN) rule as grasped by the urban development social world indicates that nature is the object of such explanatory processes at the intermediate social level (association and professional networks, etc.) and at the individual and local level (projects, developers, etc.). On these two levels, the diverse and competing narratives of urban developers attempt to make sense of ZAN. They adopt the register of quantification and accounting to facilitate the sharing of meanings in this heterogeneous social world. They are not, however, locked into economic frame. The meanings sought are also material, technical and scientific. They activate, around the construction of stories, the transformation of urban development practices as much than the legislative and political frameworks.

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