La négation sans les mots

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2016

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Claudia Stancati, « La négation sans les mots », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.7an7g7


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On essaiera ici de sortir la négation non seulement du plan de la logique, mais aussi de ses ‘vêtements’ linguistiques, pour la ramener à sa forme primordiale de relation entre des objets, des évènements ou des états mentaux perçue surtout, mais pas exclusivement, grâce aux images. Cette opération permet de replacer la négation, ainsi que l’assertion d’ailleurs, dans leurs fondements antéprédicatifs en atteignant leur nature de relations qui peuvent être saisies dans des contenus représentationnels n’ayant aucune forme linguistique. Ce déplacement du couple affirmation-négation du plan linguistique et prédicatif au niveau des relations fondamentales, éminemment perceptif, nous montre que sur ce plan, indifférent à la forme linguistique de leur expression, ces relations gardent une symétrie précisément par le fait qu’elles peuvent également renvoyer à la réalité. Comme on cherchera à le démonter, la négation a reçu, dans certains milieux culturels de la fin du XIXe siècle, une formulation qui la détache de l’obligation de trouver une expression linguistique, qu’elle soit ou non une affirmation de second ordre, avant que la phénoménologie ne vienne à montrer le fondement antéprédicatif des jugements et bien avant la naissance des sciences cognitives. Il s’agit d’une forme qui annonce les discussions actuelles dans la philosophie de la perception et dans la psychologie et qui peut supporter l’attention de certains linguistes pour ce qu’on peut appeler notre ontologie naturelle.

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