Les partis verts européens à l’aune du plafond de verre électoral : Résultats électoraux et profils des électeurs des partis verts en Europe

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2018

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Caroline Close et al., « Les partis verts européens à l’aune du plafond de verre électoral : Résultats électoraux et profils des électeurs des partis verts en Europe », Les Cahiers du Cevipol, ID : 10670/1.7m6820


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Nés dans les années 1980, les partis verts européens se profilent comme des acteurs électoraux aux destins très divers. Dans les démocraties consociatives, ils se sont imposés comme des partis politiques pertinents. Pour autant, ils sont confrontés au plafond de verre électoral des 10%. S’ils s’affirment également dans certains pays d’Europe du Nord, les partis écologistes sont des organisations faibles voire insignifiantes en Europe méridionale, centrale et orientale. Au terme d’une analyse des performances électorales au cours des quarante dernières années, les partis verts européens apparaissent donc confrontés à deux défis : franchir un plafond de verre là où ils ont acquis une certaine visibilité et devenir des acteurs significatifs dans les nombreux pays qui sont encore pour eux des terres de mission.Sous l’angle de la sociologie électorale, et sur la base de la European Social Survey (2012), l’électorat vert peut toujours être analysé comme un groupe partageant des caractéristiques qui les distinguent des électeurs des autres partis etc e au-delà des frontières nationales. Au plan sociodémographique, les jeunes, les athées et agnostiques, les femmes, les citadins et les citoyens au capital éducatif élevé sont plus susceptibles de soutenir des partis écologistes. Ainsi, le vote vert peut être vu comme un vote basé sur une thématique qui transcende l’ ancien clivage de classe. Enfin, les électeurs verts ont un profil militant spécifique puisqu’ ils sont clairement plus impliqués dans les nouvelles formes de participation politique enracinées dans le mouvement New Politics.

Born in the 1980s, the fates of European Green parties turned out to be quite diverse. In consociational democracies, they have now long been relevant political parties. However, they are facing an electoral glass ceiling located about 10% of the votes. In Northern Europe, their relevance is also established in several countries. In contrast, they remain weak or even insignificant organizations in Southern, Central and Eastern Europe. An analysis of their electoral performance over the past forty years shows that European Green parties face two challenges: (a) to cross a glass ceiling where they are already significant and (b) to increase their relevance in the many countries which are still mission territories for the Green movement.From the perspective of electoral sociology, the analysis of the European Social Survey (2012) provides evidence that Green voters can still be analysed across countries as a group sharing characteristics that distinguish them from voters from other parties. From a socio-demographic perspective, young people, atheists and agnostics, women, urban dwellers and highly educated citizens are more likely to support the Greens. In addition, Green voting can be seen as a vote based on motivations which transcend the old class divide. Finally, Green voters have a specific activist profile: they are clearly more involved in new forms of political participation rooted in the New Politics movement.

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