2006
info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Aurélia Borvon et al., « Histoire et paysage animaux en milieux dulçaquicoles depuis la fin de la dernière glaciation », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.7vv9i3
Aujourd’hui la biodiversité est au coeur des préoccupations scientifiques et politiques. Les gestionnaires des milieux considèrent généralement les interactions des sociétés humaines avec l’écoumène à une échelle de temps très courte, de l’ordre des 50 ou des 100 dernières années. Pourtant, l’état actuel du milieu constitue la résultante d’un héritage naturel et culturel sur la longue durée. Il ne peut être conçu ni de véritable bilan de la biodiversité, ni de plans de « gestion » appropriés de celle-ci sans connaissance de l’histoire conjointe des relations tant animales que végétales avec celles des sociétés humaines sur plusieurs siècles voire plusieurs millénaires. L’archéologie, et plus particulièrement l’archéobiologie, est un des moyens d’accéder à la connaissance de ces interactions. Elle permet de comprendre comment les êtres humains utilisent les composantes du milieu et comment les représentations qu’ils en ont en influence les utilisations Le développement de l’archéozoologie durant ces 30 dernières années a permis d’accumuler des données sur des sites de toutes périodes, allant de la Préhistoire à l’Epoque Moderne. Ces bases dedonnées permettent aujourd’hui de suivre l’histoire, encore mal connue, de certaines espèces animales entretenant des relations fortes avec les sociétés humaines.