1980
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Jean-Paul Auffret, « Les formations sédimentaires holocènes du domaine prélittoral picard », Quaternaire, ID : 10670/1.7xve7c
L'étude des dépôts holocènes du domaine prélittoral picard a été abordée par l'observation directe des faciès sédimentaires superficiels et de leurs enchaînements, et d'autre part par la voie indirecte de l'étude en sismique réflexion de la structure et de la géométrie de cet édifice. Les sables siliceux fins représentent la masse principale de l'apport sédimentaire holocène. Leur accumulation, qui constitue également l'essentiel du prisme littoral émergé, se prolonge largement sous la mer où elle peut atteindre une quinzaine de mètres d'épaisseur au niveau de bancs prélittoraux. Ils reposent sur une surface d'érosion sous laquelle est présente une seconde unité sédimentaire fossilisant un réseau de chenaux creusés au toit du bed-rock. Cette seconde unité est caractérisée par des stratifications obliques à grande échelle indiquant probablement une mise en place dans un environnement fluvio-marin ou margino-littoral. Ce complexe alluvial n'est pas daté mais une comparaison peut être proposée avec plusieurs formations sous-marines reconnues en Manche orientale entre le Cotentin et le Pas-de-Calais, occupant une position structurale identique, et qui ont livre des tourbes datées depuis le Préboréal jusqu'à l'Atlantique.