Transcender le cadre : la démesure des paysages spectaculaires dans "The Lord of the Rings" et ses adaptations visuelles

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15 octobre 2021

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Eline de Mathuisieulx, « Transcender le cadre : la démesure des paysages spectaculaires dans "The Lord of the Rings" et ses adaptations visuelles », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.80frcb


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Romance (TOLKIEN, Lettres, 89), récit de fraternité, épopée arthurienne, saga à la Scandinave... "The Lord of the Rings" demeure une œuvre protéiforme (FERRE, 110), véritable réservoir d'interprétations dans laquelle chaque lecteur/lectrice puise selon ses sensibilités. Si cet ouvrage a fait couler beaucoup d'encre, les critiques s’empressant de tirer à eux la couverture interprétative, peu l’ont toutefois analysé sous l’angle du spectaculaire, de la démesure, du débordement. Dans cette communication, sous l’égide de l’intermédialité, nous proposons d’examiner les différentes stratégies esthétiques des artistes représentant les grands espaces en Middle-earth incarnés par la topographie néo-zélandaise, les illustrations de John Howe et Alan Lee ayant servi de pivot spectacularisant à l’adaptation cinématographique de Peter Jackson. Il s’agira donc d’analyser le passage du texte au tableau, et du tableau à la toile de cinéma : les paysages grandioses, sublimes au sens kantiens, transcendants leurs cadres : "[...] what is absolutely [schlechthin] large. To be large [groft] and to be a magnitude [Grafte] are quite different concepts (magnitudo and quantitas). Also, saying simply [schlechtweg] [simpliciter] that something is large is quite different from saying that it is absolutely large (absolute, non comparative magnum). The latter is what is large beyond all comparison." (KANT, 103) Plusieurs passages incarnent à la perfection cette démesure spectaculaire, comme les vertigineuses citées de Minas Tirith ou Minas Morgul, mais nous pourrons également nous concentrer sur la scène des Gates of Argonath, les statues colossales représentant deux rois encadrent le fleuve à la fin de "The Fellowship of the Ring", pour lesquels Howe a recours notamment aux plans larges panoramiques et Jackson aux travellings par hélicoptères : "Frodo peering forward saw in the distance two great rocks approaching: like great pinnacles or pillars of stone they seemed. Tall and sheer and ominous they stood upon either side of the stream." (TOLKIEN, 511)

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