Pro-car habits versus pragmatism: how do people react when they leave car-dominated areas for places where alternatives to car use are competitive? Habitudes pro-automobiles versus pragmatisme : comment les personnes réagissent-elles lorsqu’elles migrent des « territoires de l’automobile » vers les lieux dotés en « alternatives » ? En Fr

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24 janvier 2022

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Emre Korsu, « Habitudes pro-automobiles versus pragmatisme : comment les personnes réagissent-elles lorsqu’elles migrent des « territoires de l’automobile » vers les lieux dotés en « alternatives » ? », HAL-SHS : architecture, ID : 10.25578/RTS_ISSN1951-6614_2022-01


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Résumé En Fr

One of the obstacles, identified by the social sciences, that divert some car-drivers from switching to the use of alternatives lies in “cognitive biases” : habits, reflexes, routines, errors of judgment, preference for the status quo, risk aversion and loss aversion, filtering of information, pro-car penchants are likely to prevent car-drivers from converting to alternatives even when this may be to their advantage in more than one respect. Cognitive brakes can be particularly crippling when the configuration of daily life and the action context is stable. But in our time, this stability is chronically disrupted by major or minor events in the private or professional sphere and/or by changes in mobility conditions. What happens when households leave the car-dominated territories, where auto-mobility is common sens, to places where alternatives to car use are competitive, as in Paris or its suburbs? Is it the habits that prevail or the pragmatism? Do people adapt to the new conditions of mobility by adopting alternatives or do “cognitive biases” maintain a desire to keep with auto-mobility? We sought empirical answers to these questions Through a research based on Census data.

Un des obstacles, repéré par les sciences sociales, qui détournent certains automobilistes de basculer vers l’usage des alternatives tient dans les « biais cognitifs » : habitudes, réflexes, routines, erreurs de jugement, préférence pour le statu quo, aversion pour le risque et la perte, filtrage des informations, dispositions pro-automobiles sont susceptibles d’empêcher des automobilistes de se convertir aux alternatives même lorsque cela peut être à leur avantage à plus d’un égard. Les freins cognitifs peuvent être particulièrement paralysants lorsque la configuration du quotidien et le contexte d’action sont stables. Mais à notre époque, cette stabilité est chroniquement perturbée par des évènements majeurs ou mineurs dans la sphère privée ou professionnelle et/ou par des modifications dans les conditions de mobilité. Que se passe-t-il lorsque les ménages partent des « territoires de l’automobile », où l’automobilité est la condition de base, pour s’installer dans des territoires où les alternatives sont compétitives ou concurrentielles, comme dans Paris ou sa banlieue proche ? Est-ce l’habitude qui l’emporte ou le pragmatisme ? Les gens s’adaptent-ils aux nouvelles conditions de mobilité en adoptant les alternatives ou les « biais cognitifs » entretiennent-ils chez eux une volonté de rester fidèle à l’automobilité ? On a cherché des éléments de réponse empiriques à ces interrogations à travers une recherche fondée sur les données du Recensement.

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