The Un-mesured, unfinished solitude into a medical appointement L'Un-mesuré, solitude et infini en consultation médicale En Fr

Résumé En Fr

The presence of a caregiver and a patient in a consulting room is also the silent presence of their respective bodies. It is they, too, who perceive and learn from each other, and this body of the patient, perhaps also understood from the body of the carer. Perhaps this is also how a medical encounter, in the context of a follow-up of chronic diseases such as diabetes and overweight, can succeed or be prevented. By going through 40 years of reflection and action in the service of care, the author questions everything that is not measured in consultation, and leads us, by reading his body perceiving, to the idea that he tries to illustrate by the clinic, that the tool-body can also be a tool of care. He thus deploys, over the pages and in a phenomenological survey, the visible and the visible pain that occurs on the scene of the consultation. He stages a witness, guarantor of authenticity and guardian of ethics, and he chooses his office door, the one that closes and keeps the intimacy of the two present. He places his words on the time and the clean or stopped times of each one, and finally sketches out his vision of the infinite, speaking of what he calls the perceptive infinite

La présence d'un soignant et d'un soigné dans un cabinet de consultation, se fait aussi de la présence silencieuse de leurs corps respectifs. Ce sont eux, aussi qui se perçoivent, s'apprennent, et ce corps du patient, peut-être aussi compris du corps du soignant. Peut-être est-ce aussi ainsi, qu'une rencontre médicale, dans le cadre d'un suivi de maladies chroniques comme le diabète et le surpoids, peut se réussir ou s'empêcher. En parcourant 40 années de réflexion et d'action au service du soin, l'auteur s'interroge sur tout ce qui n'est pas mesuré en consultation, et nous entraine par la lecture de son corps percevant, à l'idée qu'il essaie d'illustrer par la clinique, que l'outil-corps peut-être aussi un outil de soin. Il déploie ainsi, au fil des pages et dans un relevé phénoménologique, le visible et l'a-peine visible qui se produit sur la scène de la consultation. Il met en scène un témoin, garant de l'authentique et gardien de l'éthique, et il choisit sa porte de cabinet, celle qui ferme et garde l'intime des deux présents. Il pose ses mots sur le temps et les temps propres ou arrêtés de chacun, et ébauche pour finir, sa vision de l'infini, en parlant de ce qu'il nomme l'infini perceptif