Linguistic analysis of the Urfé's Chansonnier (Paris, BnF, fr. 22543) : stratigraphy of the scripta Étude linguistique du Chansonnier d’Urfé (Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 22543) : stratigraphie de la scripta Studio linguistico del Canzoniere d'Urfé (Paris, BnF, fr. 22543) : stratigrafia della scripta En Fr It

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29 janvier 2021

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Camilla Talfani, « Étude linguistique du Chansonnier d’Urfé (Paris, Bibliothèque nationale de France, fr. 22543) : stratigraphie de la scripta », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.8ddc8d


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Résumé En Fr

The thesis concerns the troubadour chansonnier R (Paris, BnF, fr. 22543). This manuscript was probably likely compiled in the Toulouse region between the end of the 13th and the very beginning of the 14th century. It represents one of the most valuable collections of troubadour literature, as it preserves: 1100 lyrical pieces, 25 vidas, 22 razos, 57 narrative texts and 160 melodies.My research focuses on the scripta study, from a geolinguistic and stratigraphic point of view, in order to propose a more precise localization and dating for the preparation of the collection, and to describe the evolution of the language of the texts, from one end to the other. In fact, the language appears stratified, that is composed of various linguistic levels coexistent and which were formed over the course of the manuscript tradition of the works.Thanks to the irregularities we highlighted, we could differentiate the linguistic components, attributing the most frequent linguistic elements to the copyist and, conversely, the more marginal occurrences to the traces left behind by the sources used.

La thèse porte sur le chansonnier des troubadours R (Paris, BnF, fr. 22543). Ce manuscrit a été vraisemblablement compilé dans la région de Toulouse entre la fin du XIIIe et le tout début du XIVe siècle. Il représente l’un des recueils les plus précieux de la littérature des troubadours, car il conserve : 1100 pièces lyriques, 25 vidas, 22 razos, 57 textes narratifs et 160 mélodies.Notre recherche se fonde sur l’étude de la scripta du codex du point de vue de la stratigraphie linguistique et de la géolinguistique, dans un double objectif : la détection d’une localisation et d’une datation plus précises quant à sa confection, et l’évaluation de l’évolution de la langue des textes d’un bout à l’autre du chansonnier. Celle-ci se présente de façon stratifiée, c’est-à-dire composée par différentes couches linguistiques, qui se sont sédimentées au cours de la tradition manuscrite des pièces.Les irrégularités que nous avons remarquées, nous ont permis d’attribuer les traits linguistiques les plus fréquents aux habitudes du copiste et, inversement, les formes les plus marginales aux traces laissées par les sources utilisées.

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