Mobilités décarbonées : une transformation au milieu du gué

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Résumé Fr

Face aux défis du changement climatique, la révolution de la mobilité durable tant attendue et annoncée tarde à se concrétiser. Les transports sont encore responsables du tiers des émissions de gaz à effet de serre en France (dont 72 % pour le transport routier), 24 % au niveau mondial, et sont le seul secteur où elles continuent d’augmenter par rapport à 1990 (le ralentissement lié aux restrictions de déplacement pendant la pandémie en 2020 constituant une parenthèse). La décarbonation de la mobilité est pourtant un impératif pour respecter les engagements du pays d’atteindre la neutralité carbone en 2050 ce qui impose des étapes tout aussi ambitieuses et contraignantes. En 2030, l’Europe va obliger beaucoup de secteurs de l’industrie, dont les transports, à réduire leurs émissions de CO2 de 55 % par rapport au niveau actuel ce qui se traduit pour les constructeurs de véhicules légers par la nécessité de vendre des véhicules qui émettent en moyenne 55 % de moins de CO2 que les véhicules vendus en 2021. En 2035, la vente de véhicules thermiques neufs sera tout simplement interdite. Pourtant, des changements ont eu lieu mais à un rythme trop lent qui ne permet pas le passage à l’échelle : les usages de la mobilité évoluent, l’industrie innove avec une perspective technologique favorable du côté des véhicules électriques, les investisseurs publics et privés poursuivent leurs engagements dans des projets d’infrastructures et les politiques publiques sont mises en œuvre à tous les niveaux pour promouvoir la mobilité durable.

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