J.C. Gottsched et son rejet de la trivialité dans la comédie : le prisme de Fénelon et de Boileau

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2015

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Catherine Julliard, « J.C. Gottsched et son rejet de la trivialité dans la comédie : le prisme de Fénelon et de Boileau », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.8un74o


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Résumé De Fr

Der Beitrag wendet sich zuerst den vielfältigen Facetten der Ablehnung des Trivialen in der Gottscheschen Theorie der Komödie zu ( im Versuch einer critischen Dichtkunst, in den Vorreden zur Deutschen Schaubühne und in den Critischen Beyträgen) : Ablehnung des Niedrig-Komischen in Sprache und Mimik, der komischen Person, des Stegreifspiels, der durchlässigen Grenze zwischen komischer und tragischer Gattung. Ein zweiter Teil untersucht die von Gottsched vertretene Theorie der hohen Komödie : Einhaltung der Anstandsregeln, Würde der Sprache, sittliche Besserung. Der dritte Teil befasst sich mit Fénelon und Boileau, deren ästhetische Positionen zur Komödie (in der Lettre à l'Académie und im Art poétique) diejenigen Gottscheds bestärken : Kult der Antike, Ablehnung der übertriebenen Charaktere, Molière-Kritik, edler Stil. Der Beitrag zeigt abschließend, dass Gottsched die Abweichungen von seinen französischen Quellen verschleiert und dass die Deutsche Schaubühne mit der Commedia dell'arte verknüpft bleibt.

L'étude s'attache dans un premier temps aux diverses facettes du rejet de la trivialité au sein de la comédie par J.C. Gottsched (dans l'Essai d'un art poétique critique, les préfaces de la Scène allemande et les Contributions critiques) : rejet du bas comique verbal et gestuel, du règne du bouffon, de l'improvisation des acteurs, du manque d'étanchéité entre genre comique et genre tragique. Une seconde partie est consacrée à la théorie de la haute comédie prônée par Gottsched : respect des bienséances, dignité du langage, amendement moral. La troisième partie s'intéresse à Fénelon et Boileau dont les positions esthétiques sur la comédie (dans la Lettre à l'Académie et l'Art poétique) confortent celles de Gottsched : fidélité aux Anciens, rejet de l'outrance des caractères, critique de Molière, style noble. L'étude révèle enfin que Gottsched occulte les divergences avec ses sources françaises et que la Scène allemande conserve des liens étroits avec la commedia dell'arte.

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