« On y voit par endroits quelques traits de satire » : une lecture allégorique (et proverbiale) des Histoires ou Contes du temps passé

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2024

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Constance Cagnat-Deboeuf, « « On y voit par endroits quelques traits de satire » : une lecture allégorique (et proverbiale) des Histoires ou Contes du temps passé », Dix-septième siècle, ID : 10670/1.9959um


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Les cinq Histoires ou Contes du temps passé qui sont ici relus au prisme de la Querelle des Anciens et des Modernes se révèlent autant d’allégories célébrant, sous la douce voix de ma Mère l’Oye, les idées des Modernes : éloge de la langue française, destinée à détrôner par sa grâce naturelle les langues latine et grecque (« Cendrillon »), promotion d’une nouvelle figure de lecteur, appelé à collaborer avec l’auteur (« Le Chat botté ») plutôt qu’à en être la dupe (« Le Petit Chaperon rouge »), critique du sublime et de ses partisans (« La Belle au bois dormant », « Le petit Poucet »). Si la polémique avec Boileau travaille ainsi l’ensemble du recueil, la satire s’y déploie « sans fiel et sans malignité », à travers un jeu sur la langue proverbiale où se devine un nouvel argument en faveur de la langue française.

The five Histoires ou Contes du temps passé read here through the prism of the Querelle des Anciens et des Modernes, turn out to be as many allegories celebrating, under the sweet voice of Mother Goose, the ideas of the Moderns: praise of the French language, intended to dethrone by its natural grace the Latin and Greek languages (“Cendrillon”), promotion of a new figure of reader, called to collaborate with the author (“Le Chat botté”) rather than to be his dupe (“Le petit Chaperon rouge”), critique of the sublime and its supporters (“La Belle au bois dormant”; “Le petit Poucet”). If the polemic with Boileau thus pervades the whole collection, the satire unfolds “without venom and without malignancy,” through a play on the proverbial language where a new argument in favor of the French language can be spotted.

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