Villas résidentielles, villas productives et économie domaniale sur les territoires des cités romaines d’Arles, Aix et Marseille

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2023

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Philippe Leveau et al., « Villas résidentielles, villas productives et économie domaniale sur les territoires des cités romaines d’Arles, Aix et Marseille », HAL-SHS : archéologie, ID : 10670/1.9as5ot


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Cet article est une contribution à la géographie de la villa dans les Gaules romaines. Il dresse le bilan des sites archéologiques identifiés comme des villas sur le territoire des cités romaines d’Aquae Sextiae, Arelate et Massilia. À cet effet, il établit une distinction entre les fonctions résidentielles et productives des villas. Le terme villa est utilisé dans le sens qu’il a pris dans le vocabulaire archéologique pour désigner un bâtiment ou un ensemble de bâtiments ayant eu une de ces deux fonctions ou les ayant associées. La présence d’un bâtiment résidentiel définit une villa comme le centre d’un domaine. Son association à un mausolée traduit l’ancrage territorial d’une famille appartenant à l’élite municipale d’une des trois cités. Des données épigraphiques établissent que, dans certains cas, la partie résidentielle de la villa a perdu sa fonction initiale : elle a été abandonnée ou affectée à l’intendant qui gè re le domaine. Les 475 sites de villas sont géolocalisés et présentés dans leur cadre géographique. L’objectif de cet article est triple. Il propose un cadre pour l’intégration d’une découverte épigraphique ou d’une fouille archéologique dans l’espace envisagé. Il contribue à une banque de données archéologiques portant sur ce type d’établissement rural et sur sa répartition en Gaule romaine. Il participe à une recherche pluridisciplinaire modélisant l’impact qu’ont eu sur l’économie agricole en Provence une amélioration des conditions climatiques durant la période du haut Empire puis leur détérioration durant celle de l’Antiquité tardive, qui sont interprétées l’une comme un «optimum climatique» et l’autre comme un « Petit Âge de Glace de l’Antiquité tardive ». La relation entre climat et société est envisagée en termes d’adaptation d’une économie rurale aux fluctuations climatiques.

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