Détails de son emménagement, de la vie dans la Cité Radieuse à Marseille, du fonctionnement de l’association des résidents par sa présidente d’honneur

Résumé 0

L’informatrice raconte son aménagement dans la Cité en 1952, se souvient du fonctionnement des portes automatiques, nouveauté technologique, de l’esprit d’entraide entre les résidents au début de l’habitation (les automobiles étant rares à l’époque, une des propriétaires proposaient l’utilisation de la sienne aux autres résidents). La discussion revient ensuite sur la gestion financière de l’association, sur l’implication des résidents dans le bon fonctionnement de l’immeuble. L’informatrice explique l’évolution du statut des habitants d’abord locataires puis propriétaires. Des détails sont ensuite donnés sur le fonctionnement même de l’association et ses modes de communication (distribution d’un journal dans les boîtes aux lettres). La fin de l’entretien détaille le grand bal brésilien qui, grand succès, avait réunit plus de 1000 personnes. L’informatrice se souvient d'événements liés à la vie dans la cité depuis les années 1950. Elle cite un travail artistique mené par Rainer Oldendorf à la Cité en 1991 et 1992. Puis l’informatrice revient pêle-mêle sur la fondation d’un club de bridge, sur ses contacts avec Toursky, l’ouverture d’une boulangerie ou la réalisation d’un mur peint en vert. Autant de détails rendant compte de l’ambiance et de la dynamique au sein de la Cité. Elle donne quelques détails sur la constitution d’annuaires où était inscrit les informations relatives à l’arrivée et au départ des résidents. La suite de l’entretien aborde le fonctionnement général de l’association des résidents, telles que les assemblées générales ordinaires et extraordinaires. Viennent des détails sur la vente des appartements ; celui de l’informatrice en 1956 et ceux des 80 premières familles. Elle explique les efforts financiers nécessaires à cet investissement. Après avoir décrit les grandes étapes de la vie de la Cité, l’informatrice donne son avis sur le fait que certains locataires faisaient des visites payantes de leur logement.