2021
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Audrey Vasselin, « De la bonne manière de nommer Athéna à Athènes : l’emploi de hê theos dans les inscriptions athéniennes (VIe-IVe siècles av. J.-C.) », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10.47245/archimede.0008.ds1.04
Le grec ancien connaît deux manières de dire le divin au féminin : hê thea et l’épicène hê theos qui a la particularité d’avoir la même forme au masculin et au féminin. Certains Modernes ont fait de cette souplesse linguistique le signe de l’ambiguïté d’Athéna du point de vue du genre. S’il est vrai que les inscriptions « officielles » athéniennes emploient exclusivement l’épicène pour désigner leur divinité tutélaire, cette dernière n’est pas la seule à être dénommée de la sorte. De plus, dans les dédicaces privées, les fidèles avaient recours aussi bien à l’épicène qu’au féminin pour invoquer la divinité. L’analyse croisée de ces deux corpus permet d’explorer les modalités d’emploi de l’épicène dans les dédicaces et les inscriptions « officielles » et de tenter de saisir les motivations qu’elles sous-tendent de la part de la communauté des Athéniens.