Socialisation et développement des compétencesde l'élève ingénieur: Contribution au colloque "Compétences et socialisation" organisé à Montpellier, les 7 et 8 septembre 2007, par le CERFEE (Université Montpellier 3), le LIRDEF (IUFM de Montpellier) avec le concours de Montpellier Sup'Agro

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7 septembre 2007

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Bernard Blandin et al., « Socialisation et développement des compétencesde l'élève ingénieur: Contribution au colloque "Compétences et socialisation" organisé à Montpellier, les 7 et 8 septembre 2007, par le CERFEE (Université Montpellier 3), le LIRDEF (IUFM de Montpellier) avec le concours de Montpellier Sup'Agro », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10670/1.9svm97


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La notion de compétence fait l'objet de nombreux débats. Néanmoins, les écoles d'ingénieur sont obligées d'intégrer une « logique compétence » (CEFI, 2005 ; 2006), imposée indirectement par la loi de modernisation sociale du 17/01/2002 et son décret d'application (26/04/2002). Reprenant la directive EUROPASS, la loi a créé le Répertoire national de la certification professionnelle, le décret précise que chaque diplôme inscrit au répertoire doit être associé à un référentiel décrivant les compétences, aptitudes et connaissances liées aux activités professionnelles auxquelles il permet d'accéder.Plutôt que de remettre en cause cette « logique compétence », l'Ecole d'ingénieurs du CESI a formé le projet de se doter d'une approche développementale de la compétence, ayant comme référence l'organisation de l'activité de « l'ingénieur généraliste » CESI.Dans cette approche, nous considérons trois dimensions de la compétence, avec des indicateurs propres à chacune d'elle :- Une dimension « cognitive », construite par le sujet au cours de son activité, qui mobilise et enrichit ses représentations (au sens large : conceptuelles, sociales, organisationnelles, expérientielles...) et ses « organisateurs d'activités » (schèmes, procédures...) (Pastré, 2004 ; 2005).- Une dimension « identitaire », qui se développe sur la base des relations sociales au sein du collectif où se déroule l'activité, et se nourrit du sentiment de compétence résultant de la mesure par le sujet de l'efficacité de son activité ainsi que du jugement de compétence porté par le collectif (Pastré, 2005 ; Hillau, 2006).- Une dimension « institutionnelle », qui définit le territoire dans lequel l'activité du sujet est considérée comme légitime, ce qui est le sens historiquement premier du terme « compétence » (Hillau, 2006).Une série de travaux de recherche menés par les auteurs sont en cours, pour établir la référence, comprendre les étapes du développement et les effets des dispositifs de formation. Ces travaux portent sur 6 promotions d'élèves ingénieurs (formation continue et apprentissage). La communication proposée rend compte des premiers résultats et notamment de l'articulation entre le développement « cognitif » et la construction identitaire, à partir de l'étude des trajectoires d'une centaine d'élèves ingénieurs.

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