Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique

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2017

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VertigO : La revue électronique en sciences de l’environnement ; vol. 17 no. 3 (2017)

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Jean Miatekela, « Gestion durable de la biodiversité et promotion des agricultures de type écologique en milieu paysan en Martinique », [VertigO] La revue électronique en sciences de l’environnement, ID : 10670/1.9taonj


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La Martinique est une île de la Caraïbe dotée d’un haut niveau de biodiversité. Cependant, son environnement (naturel et humain) se trouve fortement impacté par différents types de pollutions. Au nombre des atteintes observées tant dans les différents compartiments écosystémiques qu’au niveau de la santé humaine, l’agriculture productiviste détient une responsabilité avérée. Face à cette situation, « identifier et promouvoir les usages ayant peu d’effets négatifs » devient aujourdh’ui, un leitmotiv dans les discours officiels et une préoccupation majeure chez un grand nombre de citoyennes et de citoyens. Néanmoins, depuis des décennies certaines agricultrices et certains agricultureurs de la paysannerie familiale avaient déjà fait le choix de s’appuyer sur la biodiversité pour conduire leurs systèmes agricoles.Des études menées à travers le monde ainsi que mes investigations montrent de manière irréfutable que les pratiques agroécologiques mises en oeuvre par ces paysannes et paysans contribuent à la préservation, voire la promotion de la biodiversité à différentes échelles du territoire, de la ferme et de la parcelle. Pour autant, de manière formelle, les différentes agricultures de type écologique peinent à émerger en Martinique. L’enjeu principal consiste donc à aider au mieux les agriculteurs à consolider leurs pratiques agroécologiques et à les diffuser auprès du plus grand nombre. Il s’agit en fait d’optimiser l’accompagnement des paysans afin de mettre en adéquation la gestion durable de la biodiversité et la promotion des agricultures de type écologique. Mais alors, comment y parvenir ? Va-t-on continuer à mettre en avant la logique de transfert qui a montré bien de limites ? L’heure n’est-elle pas à la mise en oeuvre de démarches participatives s’appuyant sur la logique de co-construction ?

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