15 septembre 2011
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Gargano Olimpia, « Le voyage en Albanie d’Isadora Duncan, entre autobiographie et fiction romanesque », Loxias, ID : 10670/1.9uegte
En 1913, Isadora Duncan visita l’Albanie. C’était l’un des moments les plus durs dans la vie de la célèbre danseuse : quelques semaines avant, à Paris, elle avait perdu ses deux enfants, noyés suite à un accident dans lequel la voiture où ils voyageaient était tombée dans la Seine. Son voyage avait été narré par elle-même dans son autobiographie, My Life (1927), publiée peu après sa mort à Nice, le 14 septembre du même an. De nos jours, l’écrivain Luan Rama a dédié au séjour d’Isadora Duncan en Albanie son roman Santa Quaranta (Tirana, 2005), pas encore traduit de l’albanais. Il avait été seulement au tout début du XIXe siècle, sous l’effet de la vogue du « Grand Tour », que des voyageurs européens avaient commencé à considérer l’Albanie comme une destination qu’il convenait de visiter expressément. Entre les premiers témoignages littéraires qui lui furent expressément dédiés, se signalèrent celles de François Pouqueville et de Lord Byron.À partir de l’épisode qui concerne le voyage d’Isadora Duncan en Albanie, cet article se propose de mettre en contraste le récit autobiographique et la réélaboration romanesque du même sujet, sur la toile de fond du profil de la perception culturelle de l’Albanie entre les siècles XIXe-XXe