2015
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Barbara Dufour et al., « Surveillance des maladies vectorielles : méthodes, avantages et limites », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/56544
Les récents épisodes de maladies à transmission vectorielle en France au cours des dix dernières années ont illustré la nécessité de disposer de méthodes de surveillance performantes pour suivre l’apparition et/ ou l’évolution de ces maladies. La surveillance épidémiologique permet de déceler l’apparition d’une maladie nouvelle ou exotique ou de suivre l’évolution de la situation épidémiologique d’une maladie déjà implantée sur un territoire afin d’adapter les méthodes de contrôle. Les modalités de surveillance peuvent prendre diverses formes qui peuvent être combinées pour assurer le suivi d’une maladie : surveillance évènementielle (encore appelée surveillance passive), surveillance programmée (ou surveillance active) et surveillance syndromique. Les particularités de la surveillance des maladies à transmission vectorielle reposent sur la complexité fréquente de leurs cycles et sur la surveillance des vecteurs. La surveillance entomologique utilise des méthodes spécifiques qui sont quelque fois lourdes et couteuses à mettre en oeuvre. Elle permet de suivre la répartition géographique des vecteurs, les périodes d’activité vectorielle mais, en raison fréquemment d’une faible compétence vectorielle ne permet pas de suivre les maladies transmises par ces vecteurs.