De quelques continuités d’une imposition coloniale dans la prison burundaise (fin XIXe-début XXIe siècle)

Fiche du document

Discipline
Périmètre
Langue
Identifiants
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/books.enseditions.40735

Collection

Archives ouvertes

Licence

info:eu-repo/semantics/OpenAccess




Citer ce document

Christine Deslaurier, « De quelques continuités d’une imposition coloniale dans la prison burundaise (fin XIXe-début XXIe siècle) », HAL-SHS : histoire, ID : 10.4000/books.enseditions.40735


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

La prison matérialise, dans ses murs et par ses principes, l’articulation de modèles carcéraux à des enjeux sociaux et politiques qui se déclinent selon une pluralité de registres d’historicité. Ce chapitre invite à saisir le système carcéral burundais suivant diverses temporalités, en privilégiant ce qui relève des héritages plutôt que des ruptures dans le temps, même si ces dernières sont aussi patentes. D’un siècle à l’autre, de l’administration coloniale aux régimes contemporains, par son architecture, les statuts de ceux qui enferment et le traitement de ceux qu’elle enferme, la prison manifeste le pouvoir et ses contraintes. À partir d’archives et d’entretiens, mais aussi de traces architecturales, légales ou lexicales, il s’agit de revenir sur quelques usages de la prison au Burundi depuis son introduction au début du XXe siècle, en décrivant leur persistance et leur latence. L’observation sur la durée de logiques de continuité dans l’histoire pénitentiaire du pays permet de nourrir autrement la compréhension des mondes carcéraux de l’Afrique contemporaine.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en