Une mère de famille originaire de Marseille raconte ses souvenirs personnels durant la Seconde Guerre mondiale

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Suzanne Albert et al., « Une mère de famille originaire de Marseille raconte ses souvenirs personnels durant la Seconde Guerre mondiale », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.a795ya


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L’informatrice est née en 1907 à Marseille. Mère d’une famille nombreuse, elle a déjà 2 enfants en 1930. Elle calcule les dates à partir de la naissance de ses enfants. Avant de se marier, elle travaillait dans l’usine de dattes Micasar puis a fait des ménages. Elle fait un récit pittoresque des marchands ambulants de Marseille : le marchand de glace, le "menteur" (marchand de menthe), le rémouleur. Elle décrit les conditions de vie difficiles de l’époque : pas d’eau courante, l’éclairage à la lampe à pétrole, le chauffage au charbon… Malgré cela, elle s’accorde des distractions : le cinéma avec des films qui duraient parfois 12 épisodes, l’opérette qui était plus accessible que l’opéra et les bals populaires. Durant la guerre, ses quatre enfants lui donnent droit à une "carte de priorité" mais son mari doit mentir sur sa famille pour obtenir un emploi. Du point de vue politique elle préfère ne pas s’engager en refusant de parler de la période du Front Populaire. Durant l’occupation, l’école est occupée par le Groupe Mobile de Réserve (GMR) qui sert d’abri. Durant les alertes, les familles en profitent pour piller quelques provisions dans les réserves des gendarmes. L’informatrice se souvient avoir partagé un jour un rosbeef avec leurs quatre voisins. Son mari intervient sur cette période pour témoigner sur ses opérations clandestines. Il participe à des opérations de ravitaillement à la campagne afin d’obtenir des vivres. A plusieurs reprises il est fouillé par des hommes qui s’avèrent parfois être de faux policiers. Plus tard, il est appelé en Ardèche pour le Service de Travail Obligatoire (STO).

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