Introduction: Languages in Literary Childhoods. An intimate etymology of multiplicity Introduction : L'enfant et ses langues. Une étymologie de l'intime et du multiple En Fr

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26 mars 2024

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Louise Sampagnay et al., « Introduction : L'enfant et ses langues. Une étymologie de l'intime et du multiple », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.a8xc09


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Résumé En Fr

Language multiplicity is a natural phenomenon from early life stages, and this diversity needs to be explored in the early construction of a subjectivity, both in literature and in the real world. What linguists have already demonstrated – that the babble of a small child (which shares an etymological root with Babel) contains all the languages of the world in actuality, and not just in potentiality – has been displayed in recent literary works. Focusing on the variety of languages experienced, heard and spoken in a literary childhood further grounds Yasemin Yildiz's paradigm of the post-monolingual condition (2012). This introduction to the edited volume "The Multilingual Child in Literature" draws on texts by Michel Serres (Le Tiers-Instruit, 1991), Elias Canetti (The Tongue Set Free, 1977) and Lily Robert-Foley (The Duty to Presence, 2022) in order to demonstrate that looking at literary childhoods – even supposedly monolingual ones – may enable one to understand our position "beyond the mother tongue", as coined by Yasemin Yildiz.

La multiplicité des langues est naturelle dès les premiers jours, et il faut explorer cette diversité dans les premiers moments de la construction d’une subjectivité, littéraire et réelle. Ce que la linguistique sait, – que le babil (partageant une racine étymologique avec Babel) du petit enfant contient en acte, et non seulement en puissance, toutes les langues du monde –, de récents ouvrages littéraires le donnent à lire, à entendre, à penser. Le retour à l’enfance dans la multiplicité des langues vécues corporellement, entendues, parlées, permet de comprendre le paradigme souvent utilisé dans les études plurilingues littéraires, celui d’un « au-delà de la langue maternelle ». Cette préface s'appuie sur des textes de Michel Serres (Le Tiers-Instruit), Elias Canetti (La Langue sauvée) et Lily Robert-Foley (Le Devoir de présence) pour montrer que c'est en retournant à l’enfance, même faussement monolingue, en littérature, que l’on peut comprendre notre condition post-monolingue, telle qu’elle était envisagée par Yasemin Yildiz en 2012.

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