Lutherie et acoustique, parcours professionnel d’une luthière entre atelier, université et musée

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5 février 2015

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Enquête ethnologique sur Les "nouveaux luthiers". Renaissance d'un métier

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Hélène Claudot-Hawad et al., « Lutherie et acoustique, parcours professionnel d’une luthière entre atelier, université et musée », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.a9kprm


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En 1984, Anne Houssay ouvre un atelier de lutherie à Lyon et expérimente les aléas financiers de la création d’entreprise. De plus, elle est confrontée à l’hostilité concurrentielle des confrères et à la difficulté de trouver une clientèle. Ainsi, elle décide de rejoindre une association l’ALADFI (Association des luthiers et archetiers pour le développement de la facture instrumentale) dans laquelle elle retrouve des luthiers formés comme elle hors de France et confrontés aux mêmes difficultés. Commence une période marquée par le maintien compliqué de son atelier et la reprise d’études en acoustique. Dans les années 1990, la Cité de la musique ouvre et la luthière y obtient un CDI comme technicienne de restauration. Cette stabilité financière lui permet de poursuivre des études qui aboutissent à la rédaction d’une thèse intitulée : “le choix et traitement des bois pour la fabrication des instruments de musique, XVe XXe siècle : études de cas".

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