" Les mondes du trad : des pratiques « vernaculaires » médiatrices d’ancrages – Exemples croisés en France et en Italie": « Worlds of trad : « vernacular » practces and ways of integraton » Examples in France and Italia

Fiche du document

Date

6 août 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Morgane Montagnat, « " Les mondes du trad : des pratiques « vernaculaires » médiatrices d’ancrages – Exemples croisés en France et en Italie": « Worlds of trad : « vernacular » practces and ways of integraton » Examples in France and Italia », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.aa7f1y


Métriques


Partage / Export

Résumé En

Les mondes du trad, pratiques de musique et de danse issues du revival folk des années 1970, se situent dans un entre-deux peu étudié en France entre pratiques folkloriques et musiques savantes. Se revendiquant « populaires » (volonté d’accès à tous) et « vernaculaires » (symboliquement rattachées aux sociétés paysannes préindustrielles), les musiques et danses trad régénèrent les modes de sociabilité, les techniques et les valeurs d’un patrimoine immatériel en mouvement. Par des performances partagées non destinées à faire spectacle mais entérinant un sentiment collectif fort, elles encadrent un rapport particulier à l’identité et à la culture. Peu perceptibles par les politiques publiques et se développant de manière souterraine (leur faible médiatisation, commercialisation et institutionnalisation est souvent revendiquée) plus que minoritaire, ces pratiques permettent pourtant d’éclairer le géographe sur les rapports, les attachements et les processus de construction d’identités territoriales. C’est effectivement toujours au travers de la mobilisation de références spatiales (local/global, rural/urbain, région) que les acteurs du trad réactualisent, de manière différenciée dans les espaces étudiés (Auvergne, en Rhône-Alpes en France et Val d’Aoste en Italie), le débat savant/populaire. Ce n’est pas le chercheur qui tend à délimiter ici des catégories artificielles d’opposition (savant/populaire, légitime/illégitime, authentique/mainstream, accessibilité/élitisme, ici/ailleurs) pour définir la pratique mais bien les acteurs qui, d’eux-mêmes, jalonnent leur monde par autant d’expériences hybridées, au carrefour du culturel, de l’artistique, du patrimonial et du social pour négocier leurs ancrages tant individuels que collectifs aux lieux. Cette communication s’appuie sur mon travail de thèse (immersion, enquêtes qualitatives au plus près des acteurs et des institutions culturelles).

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en