Les linguistes allemands du XIXème siècle et leurs interlocuteurs étrangers

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Jacques François, « Les linguistes allemands du XIXème siècle et leurs interlocuteurs étrangers », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.ab1pnm


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Le présent recueil rassemble l'essentiel des contributions à la session sous la responsabilité de la Société Linguistiques de Paris en janvier 2018 dans le cadre du congrès annuel de la Société d'histoire et d'épistémologie des sciences du langage, tenu à ENS Paris et dédié aux échanges entre philologues et linguistes allemands et étrangers dans une période plus vaste, du XVIe au XXe siècle.Un siècle avant la parution posthume du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure, la linguistique moderne a émergé en Allemagne avec les études de Wilhelm von Humboldt pour la linguistique générale et (entre autres) de Franz Bopp, Jacob Grimm, August Schleicher et Karl Brugmann pour la grammaire historico-comparative des langues indo-européennes. Dès les années 1830, les instituts allemands de philologie et de linguistique ont attiré nombre de jeunes chercheurs de Scandinavie, de France, de Suisse, de Pologne, des USA, etc. Et avec la diffusion de la nouvelle "Science allemande" à l'étranger des échanges intenses se sont épanouis tout au long du XIXe siècle. Ce volume collectif, riche de neuf contributions d'historiens de la linguistique de France, d'Allemagne, de Suisse et des Pays-Bas, vise à retracer certains de ces échanges parmi les plus instructifs, notamment entre Franz Bopp et Michel Bréal, Max Müller et William Whitney, le psychologue Wilhelm Wundt et Albert Sechehaye ou Georg von der Gabelentz et Antoine Meillet. Des voies fécondes étaient ainsi ouvertes à la linguistique du XXe siècle en Europe et en Amérique.ouUn siècle avant la parution posthume du Cours de linguistique générale de Ferdinand de Saussure, la linguistique "moderne" a émergé en Allemagne avec les études de Wilhelm von Humboldt pour la linguistique générale et (entre autres) de Franz Bopp, Jacob Grimm, August Schleicher et Karl Brugmann pour la grammaire historico-comparative des langues indo-européennes. Dès les années 1830 les instituts allemands de philologie et de linguistique ont attiré nombre de jeunes chercheurs de Scandinavie, de France, de Suisse, de Pologne, des USA, etc. Et avec la diffusion de la nouvelle "Science allemande" à l'étranger des échanges intenses se sont épanouis tout au long du XIXe siècle. Ce volume collectif, riche de neuf contributions d'historiens de la linguistique de France, Allemagne, Suisse et Pays-Bas, vise à retracer certains de ces échanges parmi les plus fructueux, notamment entre Franz Bopp et Michel Bréal, Max Müller et William Whitney, le psychologue Wilhelm Wundt et Albert Sechehaye ou Georg von der Gabelentz et Antoine Meillet. Sans ces échanges préliminaires, la linguistique européenne n'aurait pas laissé place au début du 20e siècle au structuralisme de Saussure et Louis Hjelmslev, et la linguistique américaine n'aurait pas développé à la fois sa composante anthropologique néo-humboldtienne, avec Franz Boas et Edward Sapir, et sa composante historique directement inspirée du mouvement néogrammairien, avec notamment Leonard Bloomfield et Charles Hockett. (éditeur)

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