Parler, par les yeux, avec les morts

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2020

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Georges Didi-Huberman, « Parler, par les yeux, avec les morts », Sensibilités, ID : 10670/1.ackpt6


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Dans Aquí no mueren los muertos, Melina Balcázar analyse la culture de la mort au Mexique. Cet ouvrage est l’occasion, pour Georges Didi-Huberman, de réfléchir à son tour à la façon dont, par le rêve, par l’image, dans ce pays, les vivants font vivre les morts, communiquent avec eux. Pas plus qu’ailleurs pourtant, les morts n’y ont d’yeux pour voir. Et leur bouche est pleine de poussière. Alors quand ils parlent sans prononcer un seul mot distinctement, que font-ils entendre ? Que parviennent-ils à dire, à incarner assez fort, pour que les vivants leur parlent en retour ?

In Aquí no mueren los muertos, Melina Balcázar analyses the culture surrounding death in Mexico. Her book provides Georges Didi-Huberman with a springboard to reflect in his own turn on how in this country, through dreams and images, the living bring the dead to life too and communicate with them. And yet as everywhere else, the dead here do not have eyes with which to see, and their mouths are full of dust. And so when they speak without uttering a single distinct word, what is it that we hear ? What do you they manage to say to us and to embody so forcefully that the living are prompted to speak to them in return ?

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