Une Production Cachée ? : À La Recherche De La « Seconde Culture » Dans Les Oasis D’ouzbékistan

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2012

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Raphaël Jozan, « Une Production Cachée ? : À La Recherche De La « Seconde Culture » Dans Les Oasis D’ouzbékistan », Revue d’études comparatives Est-Ouest, ID : 10670/1.ajg9xo


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L’agriculture ouzbékistanaise est fréquemment décrite comme une « mono-culture de coton » héritée de la politique soviétique de spécialisation régionale dont la principale évolution productive depuis l’indépendance aurait été l’essor de la culture du blé au détriment de la luzerne pour tendre vers l’autosuffisance alimentaire. L’apparition et le développement de la production de maïs fourrager, culture de deuxième cycle succédant au blé dont le rôle est désormais essentiel dans la vie économique et sociale des oasis d’Ouzbékistan, sont en revanche ignorés par les publications d’expertise et de recherche et absents des statistiques nationales et internationales. Nous analysons ici les raisons de cette occultation, en nous interrogeant sur le fonctionnement des administrations ouzbékistanaises comme sur le rôle des experts internationaux. Après avoir observé comment la culture du maïs est effacée des statistiques à l’échelle nationale, nous nous concentrerons sur son appréhension par l’expertise internationale puis nous nous arrêterons sur l’exemple concret d’une mission que nous avons menée en Ouzbékistan, dans le Ferghana, dans le cadre d’un programme pour l’amélioration du niveau de vie sous l’égide du PNUD ( Enhancement of Living Standards Programme).

Uzbek agriculture is usually described as a single crop: cotton, a legacy of the Soviet policy of regional specialization. The major change in production since independence is said to be the growing of wheat to the detriment of alfalfa with the goal of achieving self-sufficiency in the food supply. Studies by experts and researchers tend to overlook, as do national and international statistics, the development of the production of maize for fodder, a crop planted following the wheat crop, which is now essential in the economy and society of Uzbek oases. The reasons for this are discussed by inquiring into the operation of the country’s administrations and the role played by international experts. After showing how maize has been hidden in national statistics and from experts, attention is turned to the author’s assignment in Uzbekistan, in the Ferghana area, as part of the UNDP’s Enhancement of Living Standards Program.

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