Social innovation in attiéké production tested against local norms, values and practices in four villages in the District of Abidjan L’innovation sociale dans la production de l’attiéké à l’épreuve des normes, valeurs et pratiques locales dans quatre villages du District d’Abidjan En Fr

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Mobio Jacob Aubin et al., « L’innovation sociale dans la production de l’attiéké à l’épreuve des normes, valeurs et pratiques locales dans quatre villages du District d’Abidjan », HAL-SHS : sociologie, ID : 10670/1.anyw1l


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Résumé En Fr

Attiéké, a steamed cassava semolina, is one of the most widely consumed heritage foods in Côte d'Ivoire. As a result, social innovations supported by the government have been introduced into the production process to guarantee its safety, availability and accessibility, and to increase the yield of female attiéké producers. However, female attiéké producers in the four villages benefiting from these projects have shown resistance to these innovations. The aim of this article is to analyse the factors that explain the reluctance of women attiéké producers to adopt these innovations. Taking a qualitative approach, the study used a variety of data collection techniques, including semistructured interviews, focus groups and direct observation. The data was analysed using the anchored theorisation model proposed by Paillé and the MAXQDA qualitative data processing software. It emerges that the social resistance of women producers is linked, on the one hand, to the social representations associated with the changes brought about by the introduction of these innovations and, on the other hand, to the social roots of attiéké production activities in these villages. The introduction of innovations must take account of the specific nature of each context, which is one of the decisive conditions for their adoption.

L’attiéké, semoule de manioc cuite à la vapeur, constitue l’un des biens patrimoniaux alimentaires les plus consommés en Côte d’Ivoire. Ainsi, des innovations sociales portées par le gouvernement ont été introduites dans son processus de production à l’effet de garantir sa sécurité sanitaire, sa disponibilité, son accessibilité et d’accroitre le rendement des productrices de cette denrée. Cependant, il est constaté une résistance des productrices d’attiéké face à ces innovations dans les quatre villages bénéficiaires desdits projets. L’objectif de ce travail est d’analyser les facteurs explicatifs de la réticence des productrices d’attiéké. S’inscrivant dans une approche qualitative, l’étude a mobilisé comme outil de collecte de données les entretiens semi-structurés, les focus groups et l’observation directe. L’analyse des données s’est faite à partir du modèle de la théorisation ancrée proposé par Paillé grâce au logiciel de traitement de données qualitatives MAXQDA. Il en ressort que la résistance sociale des productrices est liée d’une part aux représentations sociales associées aux changements induits par l’introduction de ces innovations et d’autre part à l’ancrage social des activités de production d’attiéké dans ces villages. L’introduction des innovations doit tenir compte de la spécificité des contextes, c’est l’une des conditions déterminantes pour son adoption.

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