Les frontières au XVIIe siècle – Limites, marches et intérêt des États

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Tout en déconstruisant une idée reçue qui veut que les frontières soient une invention récente, fille des nationalismes et des impérialismes des xixe et xxe siècles, l’auteur montre que les frontières linéaires ne sont pas les seules, ni même celles qui toujours priment dans la constitution et l’expansion des États modernes. À côté de l’invention de la frontière linéaire, assise sur des données géographiques naturelles, le xviie siècle voit persister, à travers des zones ou des marches frontières, l’ancienne frontière-territoire, aux contours moins définis, dont les appareils étatiques jouent en fonction de leur intérêt.

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