2011
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Stéphane Chaffaux et al., « Premier bilan du réseau d'épidémiosurveillance des avortements infectieux et contagieux chez les équidés », Bulletin de l'Académie Vétérinaire de France, ID : 10.4267/2042/48077
Le réseau d’épidémiosurveillance en pathologie équine (RESPE) a mis en place, à la fin de 2008, un sous-réseau consacré à la surveillance des causes d’avortement et de perte néonatale ayant une importance sanitaire, économique et/ ou zoonosique. C’est à dire les herpès viroses [HVE1, HVE4], l’artérite virale [VAE] et la leptospirose, zoonose considérée comme maladie émergente chez le Cheval. Durant ces deux premières années, les objectifs ont été globalement atteints. La surveillance des trois catégories étiologiques d’avortement a permis la diffusion d’alertes lors de cas positifs. L’avortement herpétique (HVE1) reste la première cause virale d’avortement infectieux de la Jument (5% de l’ensemble des avortements). Ces cas d’avortements herpétiques sont restés sporadiques ; bien qu’étant observés dans des effectifs parfois importants, la vaccination limite la diffusion de l’infection. Le virus HVE 4 est abortif, mais l’avortement dû à celui-ci est rare. Les leptospires sont suspectés dans 7 % et probablement impliqués dans 2% des cas. Aucun avortement dû au virus de l’artérite n’a été constaté au cours de ces deux années. Cependant, afin de mieux répondre aux objectifs fixés, il est nécessaire d’augmenter le nombre de déclarations. Il est indispensable de mettre en place un suivi systématique des foyers positifs et/ ou suspects afin d’augmenter les informations épidémiologiques. Seule l’accumulation de ces données permettra de comprendre la circulation des agents pathogènes dans les élevages et autorisera la mise en place de mesures préventives, ainsi que l’évaluation de la vaccination.