Sociabilité et spatialité des lycéens de terminale : des pratiques familières aux représentations d’avenir

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2002

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Marie-Hélène Jacques, « Sociabilité et spatialité des lycéens de terminale : des pratiques familières aux représentations d’avenir », HAL-SHS : sciences de l'éducation, ID : 10.4000/osp.4822


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Résumé En Fr

Sociability and environmental sphere of students in their final year of secondary school : From practices within the family's environmental sphere to visualisations of the career prospects In the final year of secondary school, whether the option chosen be general, technological or professional, how do the students of a rural area visualise their post-A level career prospects ? This essay describes how those visualisations proceed partly from two standard attitudes : social-intercourse and the use of space. By allowing a diversified access to information concerning post-A level courses of study, an open practice of social-intercourse contributes to the framing of visualisations less restricted by stereotypes. Besides the influence of the cohorts of former students is extremely significant : the students who are going to set for their final exam are in touch with elders they feel akin to, academically and socially and those intentions are modelled on those patterns. Moreover widened use of space allows the emergence of visualisations less depending on the local offer, an access to a less standardised information concerning the possible courses of studies which result in a wider range of intentions. This analysis of two standard practices-yet clearly distinct socio-culturally-confirms that socio-academic determinism in terms of career still prevails.

En classe terminale de baccalauréat général, technologique ou professionnel, comment les lycéens d'un département rural se représentent-ils leur avenir post-baccalauréat ? Cet article analyse comment ces représentations naissent en partie à partir de deux pratiques familières : la sociabilité et la spatialité. Une sociabilité ouverte, en offrant un accès diversifié à l'information sur les cursus post-bac, participe à l'élaboration de représentations moins attachées aux stéréotypes. L'impact des cohortes précédentes de lycéens est en outre fort : les prétendants bacheliers fréquentent des aînés qui leur ressemblent scolairement et socialement et calquent leurs intentions sur ces modèles. Par ailleurs, des usages élargis de l'espace génèrent des représentations moins dépendantes de l'offre locale, une information sur les cursus moins standardisée et des intentions plus diversifiées. Cette analyse de deux pratiques familières socio-culturellement différenciées entérine la permanence de déterminismes socio-scolaires sur les représentations d'avenir.

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