Morgant le geant : mise en livre et réception programmée de Pulci en France

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2014

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Pascale Mounier, « Morgant le geant : mise en livre et réception programmée de Pulci en France », HAL-SHS : littérature, ID : 10.13130/2282-7447/4558


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Résumé En Fr

Morgante as been translated for the first time into French in 1519. There are ten editions then during the XVIth century of this anonymous translation maybe made in a Parisian workshop or at least published in Paris. Among them there are three editions published in Lyon : Jean Lambany, s. d. [c. 1529] ; Olivier Arnoullet, 1548 ; Benoît Rigaud, 1596. « Peritextuel » environment (title, pagination, illustrations) and choices of language of Morgant the geant’s first editions (1519-c. 1560) should be the same or should change from a place of production to another (Paris and Lyon) and / or from a printing workshop to the anoother (from Lambany’s to Arnoullet’s). A priori printers seem to practise the republication without modifications. But, even minimal, editorial grooming can hide a will to adapt the work to a specifical readership. It is thus necessary to try to identify reading programs drawn by material configurations. Are editorial variants enough important to condition different readings from the romance ?

Morgante a été traduit pour la première fois en français en 1519. On compte dix rééditions durant le XVIe siècle de cette traduction anonyme sinon effectuée dans un milieu parisien, du moins publiée à Paris. Parmi elles se trouvent trois éditions lyonnaises : Jean Lambany, s. d. [c. 1529] ; Olivier Arnoullet, 1548 ; Benoît Rigaud, 1596. En considérant les premières éditions de Morgant le geant (1519-c. 1560), il s’agit de voir, à partir de l’examen du dispositif péritextuel (titre, mise en page, illustrations) et des choix de langue, si elles présentent ou non des variantes d’un lieu de production à un autre (Paris et Lyon) et/ou d’un atelier d’impression à un autre (de Lambany à Arnoullet). A priori les transformations sont légères : il semble que l’on pratique la réédition à l’identique. Mais le toilettage éditorial, même minimal, peut cacher une volonté d’adapter l’œuvre à un lectorat que l’on se définit et dont on présuppose les goûts. Il faut donc essayer d’identifier les programmes de lecture dessinés par les configurations matérielles. Les variantes éditoriales sont-elles ou non suffisamment importantes pour conditionner des lectures différentes de l’œuvre ?

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