Territoires en crise : une résilience urbaine aux crises industrielles est-elle possible ? Analyse et bilan de l’évolution de l’occupation des sols à Fukushima (2011-2023)

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17 janvier 2024

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Cécile Asanuma-Brice et al., « Territoires en crise : une résilience urbaine aux crises industrielles est-elle possible ? Analyse et bilan de l’évolution de l’occupation des sols à Fukushima (2011-2023) », Territoire en mouvement, ID : 10670/1.b1rs64


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La reconstruction à Fukushima propose un modèle de résilience post-accident nucléaire qui n’existe nulle part au monde. Les implications de cette reconstruction, présentée comme une aubaine, sont néanmoins nombreuses, tant sur le plan environnemental qu’humain. Elle implique des choix drastiques qui s’inscrivent profondément dans le paysage, sans pour l’heure, générer la dynamique escomptée. L’implantation de photovoltaïque à grande échelle est également interrogée, tout autant que l’installation, incitée par les autorités, d’une nouvelle population dans des territoires encore contaminés. Dans cet article, nous revenons sur la nature de ces choix, leurs motivations et leurs conséquences, par le biais d’analyses quantitatives et qualitatives permises par un accès mensuel au terrain depuis le temps T0. Une approche géo-ethnographique, nous permet d’embrasser la complexité des facteurs en jeux. Outre les interviews régulières des habitants, mais également des acteurs de la reconstruction, une cartographie (dont la méthodologie est précisée dans un paragraphe dédié) a été élaborée afin de rendre compte visuellement des transformations observées sur le terrain et d’en faciliter l’analyse.

The reconstruction in Fukushima offers a plan that does not exist anywhere in the world. The implications of this reconstruction, presented as a boon, are nevertheless numerous, both on an environmental and human level. It involves drastic choices that are deeply inscribed in the landscape, without, for the moment, generating the expected dynamic. The implementation of large-scale photovoltaics is also questioned, as is the return encouraged by the authorities of the population to territories that are still contaminated. In this article, we rethink the nature of these choices, their motivations and their consequences, through quantitative and qualitative analyzes enabled by monthly access to the field since time T0. A geo-ethnographic approach allows us to embrace the complexity of the factors at play. In addition to regular interviews with residents, but also with those involved in reconstruction, a map (the methodology of which is specified in a dedicated paragraph) has been made in order to visually reflect the transformations observed on site and to facilitate their analysis.

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