Caractérisation de l'exposition aux agents biologiques et chimiques et effets sur la santé dans les filières de la valorisation des déchets organiques

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2018

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Depuis une dizaine d’années, les filières de recyclage et de valorisation des déchets sont en plein essor et le nombre de travailleurs de ce secteur augmente de jour en jour. En France, la loi sur la transition énergétique fixe un objectif de valorisation des matières organiques de 55% massique en 2020 et de 65% en 2025. La valorisation de ces déchets organiques peut se faire en les utilisant comme source d’énergie renouvelable pour générer de la chaleur ou de l’électricité (avec une production de digestat épandable dans le cas de la méthanisation) ou en les compostant pour les utiliser en amendement* agricole. Généralement, les sous-produits de l’industrie du bois (souche, écorce, copeaux, sciure) ainsi que la tourbe et les boues séchées sont utilisés comme combustibles dans des centrales à biomasse* alors que les déchets de cuisine et de jardins privés sont compostés ou méthanisés. La matière organique, quelle que soit sa provenance, est toujours une source de prolifération pour les microorganismes qui sont facilement mis en suspension dans l’air lors de la manipulation de cette matière. Les bioaérosols* ainsi émis peuvent engendrer des problèmes respiratoires lorsqu’ils sont inhalés (1). En 2013, un projet financé par l’Anses et l’ADEME avait étudié la dispersion de certains micro-organismes issus de ces bioaérosols dans l’environnement direct d’un site de compostage (BIODISPAIR, (2)). L’évaluation des risques liés à l’exposition professionnelle aux bioaérosols et aux agents chimiques dans ces filières de valorisation des déchets organiques n’est pas systématique et est difficile à faire (3). En effet, en raison de la complexité des substances présentes, et du manque de standardisation des méthodes de prélèvements et d’analyses, les expositions aux agents biologiques sont souvent mal caractérisées. De plus, en raison du jeune âge de ces filières, les études épidémiologiques sont inexistantes. Les deux études présentées ici vont, en partie, pallier ce manque. La première étude (Laitinen et al. 2016) a mesuré l’exposition aux agents biologiques et chimiques dans des centrales à biomasse et la seconde (Van Kampen et al. 2017) a suivi sur le long terme la santé respiratoire de travailleurs sur des sites de compostage.

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