Images in the silicon age : capitalism, reistance and creation (1970-2000) Les images à l'âge du silicium : capitalisme, résistance et création (1970-2000) En Fr

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21 mars 2022

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Viviana Lipuma, « Les images à l'âge du silicium : capitalisme, résistance et création (1970-2000) », HAL-SHS : philosophie, ID : 10670/1.b602w0


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Résumé En Fr

By "silicon", we mean the modus operandi of neoliberal capitalist societies in modulating and producing a subjectivity adapted to economic changes since the appearance of digital and cybernetic machines in the 1970s. We question the role that images play in this process, once the technical transformations started with the videotape allow a migration of fixed media and predefined places, giving rise to a real invasion of our perceptual and affective frameworks. To question this massive presence of images is to endeavor to go back to the conditions of their material production in the era of new technologies, to delimit the political and economics takes of a non-linguistic production of signs in which the dominant meanings, but also to identify the conditions for a re-appropriation of this material and semiotic production, and therefore the conditions for the emergence of practices of resistance to control, by new political subjects who, because of the difficulties relating to the conditions of visibility andaction, make militant use of these new tools. It is from this social and political function ofimages that arise the problems relating to their belonging to the aesthetic regime of the visual arts and those relating to the gradient of rupture and transformation to which the arts can claim. We pose the problem of the dissolution of art in the concrete forms of life, and of the creative transformation of the classic forms of doing politics (artivism): a new "aesthetic paradigm" crossed by a capillary and distributed use of the network which disrupts the frameworks of aesthetic theory.

Par « silicium », nous désignons le modus operandi des sociétés capitalistes néolibérales dans la modulation et la production d'une subjectivité adaptée aux mutations économiques depuis l'apparition des machines digitales et cybernétiques dans les années 1970. Nous questionnons le rôle que les images jouent dans ce processus, une fois que les transformations techniques débutées avec la bande vidéo permettent une migration des supports fixes et des lieux prédéfinis, donnant lieu à une véritable invasion de nos cadres perceptifs et affectifs.S'interroger sur cette présence massive des images, c'est s'attacher à remonter aux conditions de leur production matérielle à l'ère des nouvelles technologies, délimiter les enjeux politiques et économiques d'une production non-langagière de signes dans laquelle circulent les significations dominantes, mais aussi dégager les conditions d'une re-appropriation de cette production matérielle et sémiotique, et donc les conditions du surgissement de pratiques de résistance au contrôle, par des nouveaux sujets politiques qui du fait des difficultés relatives aux conditions de visibilité et d'action, font un usage militant de ces nouveaux outils. C'est à partir de cette fonction sociale et politique des images que naissent les problèmes relatifs à leur appartenance au régime esthétique des arts visuels et, ceux relatifs au gradient de rupture et de transformation auquel les arts peuvent prétendre. Nous posons le problème de la dissolution de l'art dans les formes de vie concrètes, et de la transformation créative des formes classiques de faire la politique (artivisme) : un nouveau « paradigme esthétique » traversé par un usage capillaire et distribué du réseau qui bouleverse les cadres de la théorie esthétique.

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