Une mystique communautaire. Ascétisme, secret et transmission du savoir dans la religion druze

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2005

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Isabelle Rivoal, « Une mystique communautaire. Ascétisme, secret et transmission du savoir dans la religion druze », HAL-SHS : histoire des religions, ID : 10670/1.b67r2d


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Résumé Fr

L'ascétisme est une dimension essentielle de l'expérience religieuse dans la plupart des grandes religions révélées. Mystiques, yogis, anachorètes, sûfis, renonçants, qu'ils vivent seuls et isolés ou qu'ils s'organisent en confréries ou monastères, posent la question de la quête du divin autrement, à côté ou en dehors des voies et des règles établies par le système religieux. On sait depuis les travaux menés par Max Weber sur les voies du salut-délivrance, ceux de Louis Dumont sur le renoncement en Inde et ceux de Peter Brown sur la chrétienté dans l'antiquité tardive (Brown, 1988) qu'être ascète implique une rupture, exige de se faire étranger à la société à laquelle on appartient pour changer radicalement de statut social, voire ontologique. L’ascétisme peut ouvrir sur la marginalité ou la sainteté, il recèle toujours une dimension subversive parce qu’il questionne les catégories de l’ordre social.Mais qu’en est-il lorsque l’ascétisme est l’ordre religieux, lorsqu’il n’existe d’autres voies que celles de la rupture avec la société pour vivre dans la dimension religieuse ? C'est tout l'intérêt de l'étude proposée dans cet article qui s'appuie sur une ethnographie de longue durée conduite dans la communauté druze en Israël pour discuter le modèle central dans la sociologie des religions construit par MAx Weber à partir du puritanisme protestant luthérien, une autre forme d'ascétisme dans le monde.

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