Transports littoraux de matières entre les géosphères

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2002

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Georges Deicha et al., « Transports littoraux de matières entre les géosphères », Actes des congrès nationaux des sociétés historiques et scientifiques, ID : 10670/1.b8judl


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Alors que ces phénomènes mécaniques littoraux d’érosion et de sédimentation sont systématiquement étudiés, les transferts de matières minérales dissoutes sont moins bien connus. Un premier exemple simple est fourni par le sulfate de calcium des eaux marines déposé sous forme de gypse littoral. Sa précipitation évaporitique a été étudiée dans l’arrière-pays de Batz-sur-Mer par Alfred Lacroix. L’illustre minéralogiste s’est servi des résultats obtenus sur les dépôts actuels pour l’interprétation de la sédimentation évaporitique tertiaire de l’Île-de-France. Les conclusions de A. Lacroix ont été confirmées par de nombreuses observations au microscope, ainsi que par des expériences de laboratoire. Comparé au sulfate de calcium, le cas du carbonate précipité sous forme de calcite ou d’aragonite est beaucoup plus complexe, en raison de l’intervention des êtres vivants (biosphère), conditionnés par leurs relations avec le cycle du carbone (atmosphère). Le cas des sels de calcium conduit à des approches interdisciplinaires élargies de l’investigation de la mobilité géochimique du milieu littoral.

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