Auriol (Bouches-du-Rhône). Le Collet du Pujol

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2015

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Jean-Antoine Ségura, « Auriol (Bouches-du-Rhône). Le Collet du Pujol », HAL-SHS : archéologie, ID : 10.4000/archeomed.7778


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En Provence, depuis les années 1970, les travaux successifs de Michel Fixot puis Daniel Mouton ont mis en évidence un phénomène de création castrale à grande échelle autour de l’an Mil, concomitant à l’affirmation des féodalités. Ces habitats, structurant le terroir en milieu rural, s’apparentent dans leurs manifestations topographiques au phénomène de perchement de l’habitat observé entre ve et viie s. sur l’ensemble du Midi Méditerranéen. L’espace provençal se distingue cependant par le manque de marqueurs archéologiques pour la période comprise entre le viiie s. et la première moitié du xe s., rendant la lecture des dynamiques de peuplement altomédiévales en milieu rural sur le temps long très complexe.À l’origine de cette opération, se posait donc la question de la chronologie du site perché du Pujol, situé à seulement 2 km à l’est du pôle castral d’Auriol, mentionné dès l’an Mil et appelé à devenir le chef-lieu de toute la haute vallée de l’Huveaune dans le courant du xie s. Le but majeur était de renseigner la naissance et l’évolution de ce site, de voir, notamment, s’il pouvait être antérieur au castrum d’Auriol. Le sondage, entrepris sur une surface d’environ 20 m², a livré un bâtiment sommital doté de murs d’une largeur de 1,20 m liés à la chaux et à doubles parements. Bien qu’une subdivision de l’espace interne ait été clairement mise en évidence par le dégagement de deux murs liés à la terre, l’absence de mobilier archéologique en place met en avant l’impossibilité, au moins temporaire, de dater les différentes phases de l’édifice. Un seul tesson de fond plat de céramique commune grise découvert dans la couche végétale, peut laisser supposer une fréquentation ou une occupation médiévale. Cette quasi-absence de mobilier pose également la question de la durée de vie de ce site. En l’état, aucun discours ne peut être développé.Les résultats négatifs de cette opération en termes d’éléments datants, soulèvent davantage de questions qu’ils n’apportent d’éléments de réponse sur un phénomène observable dans l’ensemble de la basse Provence : le perchement d’habitats mal datés situés au voisinage immédiat de pôles castraux émergents autour de l’an Mil. Leur étude demeure une priorité afin de vérifier s’ils sont antérieurs, contemporains ou postérieurs à la charnière des xe-xie s.

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