1996
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Julian Gardner, « Inscriptions and Imagination in late-mediaeval Italy », Civilisation Médiévale, ID : 10670/1.bep8o3
Les inscriptions monumentales de Rome montrent un développement digne d'attention au XIIIe siècle. Sous Innocent III (1198-1216) celle de l'abside de Saint-Pierre exprime une position doctrinale contre le Latran, mais quatre-vingts ans après, sous le premier pape franciscain Nicholas IV (1288-1292), les inscriptions de la mosïque de Sąinte-Marie-Majeure sont intégrées dynamiquement dans la composition de l’abside. L'arrivée de l'arche brisée et les voûtes sur croisées d'ogives ont mis fin à l'inscription absidale. L'écriture gothique a aussi posée des problèmes pour l'inscription architecturale. Le Quatrième Concile du Latran (1215) a établi des nonnes nouvelles pour les autels, et l'influence du Concile était très répandue dans la Chrétienté. En Italie la popularité de la chapelle privée eu des conséquences profondes pour les inscriptions. La chapelle familiale abrite souvent le tombeau ainsi que le retable. Les épitaphes gothiques fixaient l'attention du visiteur d'une autre façon que celles des polyptyques. On peut rapprocher deux chapelles de famille, celle des Baroncelli et celle des Rinuccini toutes les deux dans l'Église franciscaine de Santa Croce. Ces lieux quasi-privés étaient bien différents des salles capitulaires et des réfectoires contemporains, et là les inscriptions possédaient une toute autre signification. Pendant le quatorzième siècle aussi les armoiries deviennent plus intégrées dans les inscriptions.