Clinique de l’urgence psychologique : de l’immédiateté à l’inscription de l’errance

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2021

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Camille Veit et al., « Clinique de l’urgence psychologique : de l’immédiateté à l’inscription de l’errance », Psychothérapies, ID : 10670/1.bmsdaw


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Les cellules psychologiques sont fréquemment convoquées au front de la gestion des catastrophes contemporaines. Elles visent à contenir les impacts psychologiques et à diminuer les risques en termes de santé publique. Le présent article engage un pas de côté eu égard aux modèles de gestion de crise et propose une analyse du cadre des cellules psychologiques, en tant qu’il instaure un espace singulier immédiatement après l’aléa. Partant des figures du chaos et de la catastrophe spécifiques à cette clinique du réel, les auteurs interrogent ensuite la fonction de l’errance pour le sujet, l’envisageant comme tentative d’inscription d’un impossible à dire, à ne pas contourner mais à accueillir. En rupture aussi bien avec la position de « victime » qu’avec le néant sans parole, l’errance construit un espace fait de traces, de ratés et d’itinéraires à même de relancer le sujet sur des trajectoires vives.

As part of the management of contemporary disasters, psychological first aid units are often sent to ground zero, with a view to containing psychological impact and reducing risks to public health. This article takes a step back from crisis management models and proposes an analysis of the framework of psychological first aid as far as it establishes a singular space immediately after the incident. Starting from the chaotic and catastrophic figures peculiar to this “reality” clinic, the authors proceed to examine the function of wandering for the subject, considering it as an attempt to inscribe something impossible to say, not to circumvent but to welcome. Breaking with the position of “victim” and the voiceless void, the act of wandering creates a space made up of traces, failures, and itineraries that revive and reorient the subject.

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