Renouveler les connaissances sur les risques liés aux sports de montagne : l’exemple d’un laboratoire collaboratif d’accidentologie

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28 octobre 2021

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Maud Vanpoulle et al., « Renouveler les connaissances sur les risques liés aux sports de montagne : l’exemple d’un laboratoire collaboratif d’accidentologie », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.bth7gl


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Les risques liés aux pratiques sportives de montagne constituent une préoccupation majeure au sein des milieux montagnards. La quantification et l’explication de l’origine des accidents constituent à la fois des enjeux de connaissances et des questions sensibles. Depuis 2015, le Laboratoire sur les Vulnérabilités et l’Innovation dans le Sport (L-VIS) est partie prenante d’une recherche-action collaborative impliquant des acteurs relevant de plusieurs « mondes » : la Fondation Petzl, la communauté de pratique en ligne Camptocamp, des acteurs publics (corps de secours en montagne, SNOSM), associatifs (fédérations sportives) et professionnels (syndicats de guides). Celle-ci a notamment abouti, fin 2015, à la mise en place d’un système de recueil participatif de témoignages sur les accidents et incidents survenus lors la pratique de sports de montagne : la base SERAC. La mise en place, le développement et l’intéressement grandissant d’acteurs multiples à l’égard de cette démarche collaborative de partage d’expérience et d’optimisation de l’accidentologie constituent une manière innovante de « faire connaissance accidentologique en montagne ». Abordé à travers le prisme de la sociologie des sciences et des techniques, le processus d’innovation sociale que constitue la base SERAC dépeint une forme de production de connaissances faisant le lien entre des chercheur·ses, des communautés de pratiques et leur culture sportive, des environnements montagnards de pratique spécifiques et des institutions sécuritaires singulières. La description de la création, puis de la socialisation et de l’évolution du projet de recherche attaché à la base SERAC permet de souligner le caractère hybride et incertain des savoirs en cours de production, dont le milieu montagnard semble être le terreau privilégié. L’ensemble du projet revêt une double ambition, source de complémentarité mais aussi de divergence : celle de la recherche-action collaborative et de l’accompagnement d’une innovation sociale ; la production de connaissances situées, idéalement traduisibles en recommandations préventives et en compréhension affinée des pratiques à risque en montagne.

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