Ce que la connaissance doit à l’expérience : complexité et épistémologie en première personne

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2022

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Magali Ollagnier-Beldame, « Ce que la connaissance doit à l’expérience : complexité et épistémologie en première personne », Hermès, La Revue, ID : 10670/1.bxxddv


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Les définitions de la « complexité » et des « systèmes complexes » sont nombreuses, et les recherches qui y sont consacrées en cybernétique, en sciences du vivant et en sciences sociales portent à la fois sur la modélisation et les travaux empiriques. Notre proposition s’inscrit dans le cadre de travaux réflexifs où les sciences de la complexité s’interrogent sur leurs fondements et leurs méthodologies. Nous postulons qu’une approche complexe est nécessaire pour mieux comprendre les processus de connaissance, car elle tente d’intégrer et de dépasser certains dualismes souvent mobilisés en sciences cognitives (sujet vs. objet, corps vs. psyché, etc.). Nous soutenons également l’idée qu’une telle approche doit prendre en compte la dimension expérientielle de l’acte de savoir, à la fois comme étant « notre point de départ et ce à quoi nous devons nous attacher en retour » (Varela, 2017).

“Complexity” and “complex systems” can be defined in many ways, and in the field of cybernetics, life sciences, and social sciences, they are studied with both modelization and empirical methods. Our research falls within a more reflexive framework, which examines the foundations and methodologies of the sciences of complexity. We postulate that a complex approach is needed to understand knowledge processes more fully; such an approach attempts to integrate and go beyond certain forms of dualism that are deployed in the cognitive sciences (subject vs. object, body vs. mind, and so on). We also hold that this approach should take into account the experiential dimension of the act of knowing, which is both “our point of departure and what we should be attached to, in return” (Varela, 2017).

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