Dicotomías étnicas y filosóficas en la lucha por la descolonización

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21 janvier 2013

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Los movimientos sociales e indígenas carecerán de fuerza transformadora, en tanto y en cuanto no desafíen el antropocentrismo y las dicotomías esenciales que sustentan el sistema de poder. Deben plantearse una verdadera deconstrucción y reconstrucción de la filosofía que hasta ahora ha permitido la colonización, recuperando las bases filosóficas originarias, en su calidad de diferentes-semejantes a la hegemónica, con su propia ciencia generadora de conocimiento y no de «saber local». La tradición cultural originaria es un modelo de vida alternativo al hegemónico, que podemos adoptar todos los que sintamos la exigencia de descolonizarnos, sin discriminaciones étnicas, y sin, por ello, generar dicotomías entre lo indígena y lo occidental. La condición para erradicar las hegemonías es asumir la diferencia-semejanza como el sustento de las relaciones con otros individuos, con otras culturas y con la totalidad de los seres naturales y cósmicos, y como expresión de un paradigma que no admite centrismos ni jerarquías de ninguna clase. Por tanto, rechaza las relaciones de dominación/subordinación y admite la convivencia en equilibrio, complementación, consenso y respeto a la identidad del otro, que de ninguna manera es nuestro antagónico.

Les mouvements sociaux et indiens manqueront d’énergie transformatrice, tant qu’ils ne défieront pas l’anthropocentrisme et les dichotomies essentielles qui soutiennent le système de pouvoir. Il est nécessaire de mettre en place une véritable déconstruction et reconstruction de la philosophie qui jusqu’à maintenant a permit la colonisation, récupérant les fondements philosophiques originelles, dans leur qualité de différents-semblables à l’hégémonique, avec sa propre science génératrice de connaissance et non de « savoir local ». La tradition culturelle originelle est un modèle de vie alternatif à celui hégémonique, que tous ceux ressentant l’exigence de se décoloniser peuvent adopter, sans discriminations ethniques, et sans pour cela, générer de dichotomies entre ce qui est indien et ce qui est occidental. La condition pour l’éradication des hégémonies est d’assumer la différence-semblable comme un support des relations avec d’autres individus, avec d’autres cultures et avec la totalité des êtres naturels et cosmiques, et comme l’expression d’un paradigme qui n’admet pas de centrismes ni de hiérarchies d’aucune sorte. C’est pourquoi, il rejette les relations de domination/subordination et admet la cohabitation en équilibre, la complémentarité, l’accord et le respect de l’identité de l’autre, lequel d’aucune manière ne constitue notre opposé.

Social movements and natives will lack transforming force, as long as they don’t challenge the anthropocentric view and the essential dichotomies that support the system in power.  They should propose themselves a true deconstruction and reconstruction of the philosophy that has up to now permitted colonization, recovering the native philosophical bases, in their quality of different-similar to the hegemonic vision, with their own knowledge generating science, and not that of « local knowledge».  The native cultural tradition is an alternative lifestyle to that other which is hegemonic, that  all who feel the demand to decolonize ourseleves can adopt, without ethnic discriminations, and without, because of it,  generate dichotomies between native  and  western.  The condition to eradicate the hegemonies is to assume the difference-resemblance as the basis for the relations with other individuals, other cultures and the totality of the cosmic and natural beings, and as expression of a paradigm that does not admit centrisms neither hierarchies of any class.  Therefore, it rejects the relations of domination/subordination and admits living  in equilibrium, complement action, consensus and respect to the identity of the other, whom by no means is antagonistic tous.  

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