Un appelé du commando des Chasseurs alpins raconte les événements de la Guerre d’Algérie de 1955 à 1956
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Je vous le raconte volontiers parce qu'on ne me l'a jamais demandé... : récits autobiographiques de français en Algérie, au Maroc, en Tunisie dans les années 1930 à 1962
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Mots-clés
enquête récit de vie ancien combattant armée terrorisme harki opération militaire communauté pied-noire communauté arabe relation intercommunautaire torture De Gaulle, Charles Front de Libération Nationale Bataillon de chasseurs alpins Organisation de l'armée secrète Defferre, Gaston (1910-1986) guerre d'indépendance algérienneSujets proches
Hostilities Conflict, Armed (War) Wars Armed conflict (War) Fighting Huntsmen Community People's Democratic Republic of Algeria Colectividad Conflictos bélicos Operaciones bélicas Guerre Communauté (philosophie) Collectivité Polémologie Conflits armés Hostilités République algérienne démocratique et PopulaireCiter ce document
Sylvie Marchal et al., « Un appelé du commando des Chasseurs alpins raconte les événements de la Guerre d’Algérie de 1955 à 1956 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.c1gezx
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Résumé
Trente ans après, un Marseillais revient sur les événements de la Guerre d’Algérie auxquels il a a participé en tant qu’appelé à l’âge de 20 ans. Il est parti 24 mois au sein du commando des Chasseurs alpins de 1955 à 1956, en tant que sergent. Il se proclame gaulliste, mais ressent un sentiment de trahison suite au discours de 1958 à Alger. Il décrit ses activités en tant que chef de section : les opérations dans les jebel (montagnes) comme dans la région de Haute-Kabylie, le transfert des prisonniers… Il est interrogé sur les harkis et dénonce le manque de considération du gouvernement français à leur égard. Concernant la communauté pied-noire, il comprend la révolte de la population et parle de leur intégration difficile en France. Enfin, à la question sur le traitement infligé aux prisonniers, il présente la torture comme un mal nécessaire. Malgré son admiration pour De Gaule, il n’arrive pas à lui pardonner les conditions dans lesquelles la France s’est défaite de l’Algérie.