Cachez donc ce mot que je ne saurais voir : le statut des emprunts aux XVIIe et XVIIIe siècles

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2011

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Wionet Chantal, « Cachez donc ce mot que je ne saurais voir : le statut des emprunts aux XVIIe et XVIIIe siècles », HAL-SHS : linguistique, ID : 10670/1.c4kbln


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Résumé Fr

Dans le discours sur les emprunts au XVIIe siècle, il est certains éléments intrigants qui poussent à élargir le domaine de recherche et à s’interroger sur des formes étrangement permanentes et trans-discursives. Que ce soit du côté de la lexicographie ou des remarqueurs, le discours sur les emprunts est très nettement marqué par le vocabulaire économique d’une part (dette …) et d’autre part par une anxiété, celle de la dénaturalisation de la langue française. Ici encore davantage que dans d’autres cas (les mots techniques, les archaïsmes notamment) la proximité des discours sur l’emprunt au XVIIe siècle et ceux qui ont cours aujourd’hui sur les étrangers et/ou immigrés, est troublante. Les mots sont les mêmes, tout comme les angoisses qui naissent de la présence de certains éléments venus de l’étranger. Il semblerait que ce sentiment naisse de la crainte de les voir échapper aux règles communes, qu’il s’agisse de la phonétique, de la syntaxe, ou du droit. Le discours sur les emprunts pourrait être une sorte de matrice discursive pour la relation que la France entretient avec l’étranger qui advient.

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