Lieux, logements et accès à la ville des Roms à Valence (Espagne)

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2018

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Francisco Torres Pérez et al., « Lieux, logements et accès à la ville des Roms à Valence (Espagne) », Espaces et sociétés, ID : 10670/1.c6ah8h


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Cet article présente l’accès à la ville des Roms roumains à Valence selon deux variables, le logement et leur lieu d’habitation, effectué à partir d’une analyse de terrain qui montre deux types d’accès. Le premier se caractérise par la localisation dans des logements insalubres, ou en bidonvilles, situés aux marges de l’espace urbain. En plus des mauvaises conditions de vie, ces espaces sont configurés comme des lieux d’exclusion pour la majorité des Roms. L’autre type d’accès concerne un habitat précaire ou « normalisé » situé dans un quartier ouvrier ; des paramètres qui facilitent l’insertion urbaine bien que précaire. Au-delà de l’appartenance ethnique des Roms, notre analyse met en évidence l’importance des facteurs structurels et institutionnels dans leurs formes d’accès à la ville de Valence.

This article presents the urban access of Romanian Roma in Valencia on the basis of two variables, housing and place of residence. Our field analysis identifies two types of access. One is characterised by living in substandard housing, isolated or in shantytowns, located on the fringes of the urban space. In addition to the poor living conditions they offer, these spaces are set up as places of exclusion for a majority of Roma. The other type of access consists of inhabiting a precarious or ‘normalized’dwelling located in a working-class neighbourhood, two circumstances that can facilitate better urban insertion, notwithstanding the factors of residential and social precariousness. Beyond the Roma’s ethnic identity, our analysis highlights the importance of structural and institutional factors in their forms of access to the city of Valencia.

Este artículo presenta el acceso a la ciudad de los gitanos rumanos en Valencia según dos variables, la vivienda y el lugar donde ésta se ubica. A partir de un análisis de campo, se deducen dos tipos de acceso. Uno se caracteriza por habitar en infravivienda, aislada o en asentamientos, ubicada en los márgenes del espacio urbano. Además de las malas condiciones de vida, estos espacios se configuran como lugares de exclusión para una mayoría de los romá. El otro tipo de acceso es cuando se habita una vivienda precaria o normalizada ubicada en un barrio popular, dos elementos que pueden facilitar una mejor inserción urbana, aunque no falten los factores de precariedad residencial y social. Más allá de la etnicidad romá, nuestro análisis destaca la relevancia de los factores estructurales e institucionales en las formas de acceso a la ciudad en Valencia.

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