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Gil Delannoi, « Chemins d’automne », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/comm.147.0613
Basho écrit : Sur ce chemin personne sinon le soir d’automne. Ce haïku est souvent traduit ainsi. La traduction suppose que se passer de sinon (qui ne figure pas dans le texte original) serait très sec, trop descriptif. Le terme sinon marque le passage du paysage à l’idée et le glissement de la sensation au sentiment. C’est le maximum de surcharge qui soit admissible. Toute traduction rétrécit le poème mais (espérons-le) ne l’anéantit pas. La deuxième partie du poème (aki no kure) signifie au sens large : fin de l’automne, soir d’automne, mouvement de l’automne. [Premier paragraphe]