Guatemala : 1944-1954, la mémoire d’une révolution oubliée

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Erica Guevara, « Guatemala : 1944-1954, la mémoire d’une révolution oubliée », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10670/1.cctbbq


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Le renversement du dictateur Jorge Ubico en 1944 marque le début du « printemps démocratique » guatémaltèque, dix années durant lesquelles se sont produits des changements politiques et sociaux majeurs dans l’histoire du pays, incarnées par deux figures principales : les présidents Juan José Arévalo (1945-1951) et Jacobo Arbenz (1951-1954). L’année 2014 célèbre ainsi le 70e anniversaire de la « révolution d’octobre » guatémaltèque, mais aussi le 60e anniversaire de la chute du gouvernement de Jacobo Arbenz consécutive au coup d’Etat du colonel Carlos Castillo Armas (juillet 1954), quiinaugure une longue période d’instabilité politique et de répression des mouvements sociaux. Souvent absente des livres d’histoire latino-américaine, la révolution guatémaltèque précède et influence pourtant la révolution cubaine. Les événements de 1954 sont aussi l’un des premiers exemples de soutien (longtemps nié) des Etats-Unis à un « coup d’Etat préventif », soi-disant motivé par la peur d’une contagion du communisme. Soixante ans après, se pose donc la question de la mémoire historique : quelle trace cette parenthèse démocratique a-t-elle laissée dans l’histoire guatémaltèque et latino-américaine ?

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