25 juin 2018
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Anne-Laure Edme, « Les différents modes d'évocation des défunts chez Les Eduens, les Lingons et les Séquanes au Haut-Empire (Ier - IIIème siècle) : de l'épigraphie à la représentation figurée », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.cdrxz5
Cette nouvelle étude des monuments funéraires de Gaule romaine a pour but de mettre en évidence les différents procédés employés par les populations antiques pour perpétuer la mémoire de leurs morts. Que ce soit à travers l’image sculptée ou par le texte, le rappel du nom, de l’identité du défunt et des éléments propres à son quotidien étaient autant de moyens adoptés afin de garder vivace son souvenir dans le monde des vivants. L’espace géographique choisi est circonscrit à trois cités antiques, celles des Éduens, des Lingons et des Séquanes. Proches géographiquement et culturellement, ces territoires présentent en effet durant l’Antiquité des traditions funéraires similaires. Quant au cadre chronologique, il est restreint au Haut-Empire, soit du Ier au IIIe siècle ap. J.-C. À travers une analyse épigraphique et iconographique des monuments en pierre est posée la question des choix sépulcraux faits par les commanditaires. En effet, les modes de représentation divergent selon différents critères et modifient donc considérablement l'aspect et la forme des tombeaux. Ces derniers dénotent-ils des pratiques spécifiques à une cité ou à un groupe social ? De la même manière, les formulaires épigraphiques se trouvent adaptés aux informations que le commanditaire souhaite transmettre.Par des comparaisons typologiques, stylistiques et textuelles avec des monuments issus des territoires de Gaule et d’Italie, ce travail cherche à analyser les pratiques commémoratives spécifiques à des populations indigènes romanisées du Nord-est de la Gaule.À travers l’étude d’un corpus provincial, cette thèse vient ainsi compléter les différentes recherches portant sur l’art sépulcral romain.