2024
Cairn
Layan Fessler et al., « All’s well that ends well: an early-phase study testing lower endsession exercise intensity to promote physical activity in patients with Parkinson’s disease », Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, ID : 10670/1.ce7zvx
La diminution de l’intensité de l’exercice à la fin d’une séance a été associée à un plus grand plaisir après l’exercice. Ici, nous avons cherché à savoir si cette manipulation pouvait améliorer les attitudes affectives à l’égard de l’activité physique (AP) et promouvoir l’AP chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Sept patients (72,9 ± 5,6 ans, 3 femmes) ont été inclus dans une étude intra-sujet de huit semaines comprenant des séances d’exercice hebdomadaires. Les quatre premières semaines ont été utilisées comme condition de contrôle. Au cours des quatre dernières semaines, dix minutes d’exercices de moindre intensité ont été ajoutées à la fin de chaque séance (condition expérimentale). Les résultats des modèles linéaires à effets mixtes ont montré que l’ajout d’exercices de faible intensité a amélioré les attitudes affectives explicites à l’égard de l’AP ( b = 1,00, 95 % IC = 0,36 à 1,64, p = 0,022). Nous n’avons trouvé aucune preuve d’un effet sur les attitudes affectives implicites ( p = 0,564), l’AP basée sur des accéléromètres ( p = 0,417) et sur les mesures d’AP autodéclarées ( p = 0,122). Bien que cela ne soit pas significatif, l’AP journalière autodéclarée était supérieure de 36 minutes dans la condition expérimentale par rapport à la condition contrôle. Les résultats de cette étude préliminaire peuvent suggérer que la réduction de l’intensité d’un exercice à la fin des séances d’exercice améliore les attitudes affectives explicites à l’égard de l’AP chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Cependant, de futures études randomisées et de puissance suffisante sont nécessaires pour fournir des preuves plus solides.